Les États-Unis frappent fort : Des résidents permanents accusés de soutenir les gangs haïtiens visés par des expulsions

L’administration américaine vient de franchir un nouveau cap dans sa lutte contre l’insécurité régionale et le terrorisme transnational : plusieurs résidents permanents légaux aux États-Unis, accusés d’avoir collaboré avec des gangs armés haïtiens, font désormais l’objet de mesures d’expulsion.

Le Département d’État a officiellement désigné des individus vivant légalement sur le territoire américain comme soutiens directs ou indirects de Viv Ansanm, une organisation terroriste étrangère haïtienne tristement célèbre pour ses liens avec les chefs de gangs les plus violents d’Haïti. Selon Washington, ces individus auraient utilisé leur statut et les ressources disponibles sur le sol américain pour faciliter les activités criminelles et terroristes de cette organisation, alimentant ainsi le chaos et la terreur en Haïti.

Les États-Unis n’autoriseront pas que des individus bénéficient d’un statut légal dans notre pays tout en soutenant ou en facilitant les actions de groupes terroristes », a déclaré le porte-parole du Département d’État.

La désignation de Viv Ansanm comme organisation terroriste étrangère par les autorités américaines est un signal fort. Elle place désormais ce réseau de terreur au même rang que d’autres groupes extrémistes connus dans le monde. En conséquence, les individus associés à cette structure peuvent être poursuivis, expulsés et voir leurs avoirs gelés, même s’ils bénéficiaient auparavant de protections légales.

Grâce à cette décision, le Département de la Sécurité intérieure (DHS) est désormais habilité à enclencher des procédures d’expulsion immédiate en vertu de la section 237(a)(4)(C) de la Loi sur l’immigration et la nationalité. Les États-Unis affirment clairement qu’ils ne serviront pas de sanctuaire à ceux qui soutiennent l’insécurité en Haïti tout en profitant des libertés américaines.

Un tournant dans la politique étrangère américaine

Sous l’administration Trump, la diplomatie américaine affiche une posture offensive. Au nom de la sécurité nationale et de la stabilité régionale, Washington met en place une politique de tolérance zéro contre tous ceux qui, depuis l’étranger ou depuis le sol américain, alimentent la violence dans les Caraïbes – notamment en Haïti, devenu le théâtre d’une guerre des gangs d’une brutalité inédite.

Cette décision soulève cependant des interrogations sur la liste exacte des personnes visées, l’étendue de leurs implications, ainsi que la manière dont ces actions pourraient influencer les relations entre les communautés haïtiennes aux États-Unis et l’administration fédérale.

Mais une chose est certaine : un message fort vient d’être envoyé aux acteurs de la violence transnationale. Soutenir les gangs depuis l’étranger n’est plus sans conséquence.