
Au cœur du quartier Puits-Blain, ce 21 juillet 2025, l’entrée du tribunal de première instance de Port-au-Prince est restée inaccessible. Un groupe d’avocats a mené un sit-in pour protester contre le commissaire du gouvernement, Me Frantz Monclair. En bloquant les locaux dès les premières heures, ils ont exprimé leur exigence de révocation immédiate.
Les avocats font état d’une série d’accusations ciblant Me Monclair. Ils évoquent une gestion opaque du Parquet et une marchandisation présumée des services judiciaires. Des slogans et interventions publiques ont mis en lumière un malaise profond autour de la conduite du commissaire.
Parmi les éléments troublants rapportés figure la découverte alléguée d’objets compromettants dans le bureau du commissaire. Cette révélation, non confirmée officiellement, a renforcé l’indignation des manifestants. Ils soulignent une rupture de confiance entre la magistrature et les citoyens, appelant à une revalorisation éthique de la justice.
Ce sit-in est présenté comme une réponse directe à l’inertie des autorités compétentes. Alors que des contestations se multiplient dans d’autres communes du pays, celle menée par des avocats à Port-au-Prince se distingue par sa portée institutionnelle. Les participants en appellent à l’intervention du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.
L’absence de communication officielle sur les faits reprochés à Me Monclair suscite de vives préoccupations sur l’état de droit et l’avenir de la gouvernance judiciaire.
La Rédaction