
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a annoncé avoir pris des mesures conservatoires à l’encontre des agents de sécurité présents lors de l’incident tragique qui a coûté la vie à l’écolier Wanderson Zamy, le lundi 18 août 2025, devant les locaux du ministère à Delmas 83. Cet événement, qui a bouleversé l’ensemble de la communauté éducative, continue de susciter une profonde émotion dans tout le pays.
Selon la note officielle du ministère, apparue ce 23 août, quinze agents de sécurité affectés au MENFP au moment du drame ont été relevés de leurs fonctions. Leurs armes de service ont également été remises aux autorités judiciaires et policières dans l’attente des conclusions de l’enquête ouverte.
Le ministère précise que cette démarche vise à garantir la transparence et à établir les responsabilités dans un climat de confiance et de justice. Les autorités éducatives ont par ailleurs assuré qu’ils suivront de près l’évolution de l’enquête en cours, menée par les autorités compétentes, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame ayant choqué la jeunesse haïtienne.
En parallèle à cette annonce, la rue a fait entendre sa voix pendant la semaine. Des centaines de jeunes sont descendus jeudi dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer justice en mémoire de Wanderson Zamy. Les manifestants, visiblement affectés par la perte d’un camarade, ont dénoncé l’insécurité croissante et exigé des autorités qu’elles prennent des mesures concrètes pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Ce mouvement de protestation, conjugué à les réactions du MENFP, témoigne de la vive émotion suscitée par la mort de Wanderson et du désir collectif de justice. L’affaire reste sous enquête.
La Rédaction