Jean André Victor et d’autres politiciens préparent un nouveau plan après le CPT malgré l’échec de la classe politique

L’agronome Jean André Victor, un des membres de la classe politique échouée qui a conduit le pays dans le chaos actuel, a confirmé sur Magik 9 le 26 août que des démarches sont en cours pour trouver un moyen de pallier le vide que provoquera le départ du Conseil présidentiel de transition (CPT) le 7 février 2026.

L’un des membres des groupes ayant participé à la formation du CPT, Jean André Victor souligne qu’il ne souhaite pas que ces initiatives après le départ du CPT deviennent « une activité de plus ». Il rappelle comment lui et ses pairs avaient doté le pays de ce Conseil présidentiel, qui ne fait que puiser dans le fond du trésor public sans ramener la stabilité, sans organiser les élections et sans relancer l’économie, aujourd’hui plongée dans une septième année de récession.

Selon Victor, il faut qu’il y ait des indicateurs objectifs et des axes d’action concrets pour révéler au pays leur énième plan macabre, après celui ayant conduit à la prise du pouvoir par le CPT avec l’ordre de la CARICOM et des États-Unis.

Victor explique que tant qu’ils n’ont pas défini ces dispositifs, les groupes qui y travaillent ne feront aucune promesse. Cette prudence ne suffit cependant pas à effacer le scepticisme face à leur bilan désastreux.

L’initiative de la formation du CPT en 2024, soutenue par Jean André Victor, membre du collectif du 30 janvier, le parti politique Fanmi Lavalas, EDE/RED, l’accord Montana, l’accord du 21 décembre, Pitit Dessalines et le secteur des droits humains haïtiens, n’a fait qu’empirer la situation du pays.

Plusieurs membres ont été impliqués dans des scandales de corruption, de vastes territoires sont tombés entre les mains des gangs, 1,3 million de personnes sont déplacées et plus de 3 000 ont été tuées en 2025 seulement.

Au lieu de reconnaître leurs échecs, ces acteurs politiques, dont Victor, cherchent déjà à planifier un autre projet pour continuer de jouir de leur influence après le Conseil présidentiel de transition le 7 février 2026.

Jean André Victor et ses alliés démontrent ainsi que leur priorité reste leur pouvoir et leurs intérêts, laissant le pays dans une instabilité persistante malgré les promesses d’initiatives et de solutions concrètes.

La Rédaction