Delmas 30, Carrefour Aéroport et Solino : des quartiers laissés en ruines après le départ des gangs

À Delmas 30, Nazon et dans les environs, les quartiers ressemblent à des zones ravagées par la guerre. Des impacts de balles marquent encore les maisons, et la plupart des rues sont jonchées de débris. Les habitants, revenus pendant toute la semaine constater les dégâts après l’annonce du départ de la coalition de gangs « Viv Ansanm », ont été choqués de découvrir l’ampleur de la destruction dans leurs quartiers.

Les maisons ont été pillées et vandalisées, les biens personnels emportés ou brûlés. Les infrastructures publiques et privées sont gravement endommagées, et de nombreux habitants se retrouvent désormais sans abri.

Certains déplorent la perte de souvenirs et d’effets personnels accumulés pendant des années, qu’ils ne pourront jamais récupérer.

Les résidents accusent les autorités locales de complicité avec les bandits armés, soulignant que rien n’a été fait pour empêcher la prise de contrôle de ces zones par les gangs ni pour protéger la population. Selon eux, cette inaction a permis aux criminels de commettre ces actes impunément pendant des mois.

Malgré le départ annoncé des gangs, la peur reste présente. Les habitants sont confrontés à la réalité d’un retour difficile et à la reconstruction d’un cadre de vie entièrement détruit. Beaucoup s’interrogent sur la sécurité future et sur la capacité des autorités à garantir leur protection avant de revenir s’installer durablement dans leurs quartiers.

La Rédaction