Les autorités dominicaines ont annoncé avoir rapatrié 1 234 Haïtiens sans papiers vers leur pays d’origine, le samedi 30 août 2025. Ces retours forcés rapporté par Alter Presse ont été effectués via les postes frontaliers d’Elías Piña-Belladère, Dajabón-Ouanaminthe, Jimaní-Malpasse et Pedernales/Anse-à-Pitres.
En parallèle, la Direction générale des migrations (DGM), appuyée par d’autres forces de sécurité, a mené des opérations de contrôle sur le territoire dominicain. Celles-ci ont conduit à l’arrestation de 1 425 ressortissants haïtiens en situation irrégulière.
La majorité des interpellations ont eu lieu dans la zone orientale (237), suivie de Santo Domingo (126) et Santiago (105). Ces opérations s’inscrivent dans le cadre des mesures adoptées par le gouvernement dominicain depuis le 6 avril 2025 pour durcir sa politique migratoire.
Quinze dispositions avaient alors été annoncées, visant à limiter l’entrée et le séjour des étrangers sans statut légal.
Déjà en avril 2025, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) avait dénoncé une campagne de traque systématique contre les migrants haïtiens, y compris dans les hôpitaux. Une vidéo relayée par le journal dominicain Listín Diario montrait notamment une femme enceinte sur le point d’accoucher, embarquée de force par des agents de migration.
La Rédaction