Le communiqué publié par le gouvernement le 15 septembre 2025 arrive quatre jours après le massacre de Labodri. Depuis le 11 septembre, plus de 40 personnes ont été tuées par les gangs Viv Ansanm, alors que l’État restait silencieux.
Selon le communiqué, l’État est « pleinement mobilisé » et mène une lutte sans relâche contre les criminels. Pourtant, les habitants dénoncent depuis des années l’incapacité des autorités à protéger la population face à ces mêmes gangs.
Le communiqué détaille des mesures d’urgence, comme le déploiement d’unités spécialisées et le renforcement de la sécurité autour de Cabaret et de l’Arcahaïe. Ces annonces tardives ne reflètent pas la réalité du terrain, où les bandits continuent d’agir librement.
Le gouvernement assure fournir une assistance médicale et psychologique aux familles victimes. Mais ces promesses contrastent avec l’inaction passée et le sentiment que certains responsables restent en poste pour des intérêts personnels.
Le communiqué conclut en affirmant que les gangs seront « traqués, neutralisés et anéantis ». Cette rhétorique martiale ne suffit pas à masquer le retard chronique et le manque d’efficacité des autorités, laissant la population exposée aux violences depuis le 11 septembre.
La Rédaction