Dans une lettre adressée au Conseil présidentiel de transition le mardi 23 septembre, l’ancien président du CPT, Fritz Alphonse Jean, demande la révocation du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Il accuse le chef du gouvernement d’inaction et d’irresponsabilité face à l’escalade de la violence.
Fritz Alphonse Jean dénonce le massacre de Cabaret et cite des « bavures » survenues à Pelé Simon lors d’une opération de drone visant un chef de gang. Selon lui, ces événements illustrent l’échec des dispositifs de sécurité appuyés par des professionnels étrangers.
L’ex-gouverneur de la Banque centrale estime que l’inaction gouvernementale entraîne un « bain de sang » pour la population. Il met en doute la capacité du Premier ministre à rétablir l’ordre et à assurer la sécurité des citoyens.
Un membre du Conseil présidentiel, contacté sous couvert d’anonymat par Gazette Haïti, juge cependant cette démarche vouée à l’échec. Il rappelle que Fritz Alphonse Jean avait lui-même dirigé le CPT durant cinq mois sans résultats notables en matière de sécurité.
Ce conseiller affirme qu’il sera difficile pour l’ancien président du CPT de rallier une majorité pour renverser le chef du gouvernement. Il considère que Fritz Alphonse Jean exploite la crise sécuritaire à des fins purement politiques.
La Rédaction
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