
À New York, l’ambassadeur américain Henry Wooster a mis en garde mercredi les responsables haïtiens sur la durée de leur mandat. Il a affirmé clairement que ni le Premier ministre ni le président du Conseil présidentiel de transition ne peuvent considérer leurs fonctions comme permanentes.
Le diplomate a souligné que ces postes de transition ont pour unique objectif de préparer des élections libres et crédibles. Selon lui, la situation sécuritaire du pays ne doit pas servir de prétexte pour prolonger indéfiniment cette période.
Wooster a rappelé que l’histoire politique d’Haïti a montré les risques d’une direction qui s’accroche au pouvoir. Il a insisté sur la nécessité d’un chef d’État démocratiquement élu pour garantir la stabilité et la légitimité des institutions.
Abordant la question de la constitution, l’ambassadeur a indiqué que tout changement relève exclusivement de la décision des Haïtiens. Il a toutefois précisé que ce débat ne doit pas retarder l’organisation des élections prévues par le processus de transition.
En marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Henry Wooster a réaffirmé l’appui des États-Unis à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Son message a été clair : les fonctions actuelles sont temporaires et doivent céder la place à des dirigeants élus par le peuple haïtien.
La Rédaction
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