
Dans un message publié sur les réseaux sociaux le vendredi 26 septembre, l’ancien Premier ministre Claude Joseph s’en est pris violemment au média Radio Télé Métronome. Il l’accuse d’avoir défendu des intérêts privés au détriment de l’éthique journalistique.
Selon lui, lorsque le parti politique EDE dénonçait le scandale de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC), Métronome aurait pris le parti des conseillers incriminés. Joseph avance que ce soutien n’était pas gratuit, mais motivé par la promesse d’un poste stratégique lié à la gestion de fonds de la diaspora.
Il affirme que ce choix éditorial révèle un alignement sur des privilèges, et non sur la quête de vérité. À ses yeux, Métronome a préféré attaquer EDE plutôt que de s’acquitter de son rôle de média indépendant.
Claude Joseph soutient également qu’après avoir obtenu la direction tant convoitée, le média se serait muré dans le silence. Il le décrit comme un complice d’un système corrompu, plus intéressé par les avantages que par l’information.
Aujourd’hui, poursuit-il, la perte de ce poste stratégique expliquerait le retour des critiques virulentes contre le Conseil présidentiel de transition (CPT). Joseph parle d’une rancune déguisée en plaidoyer pour la bonne gouvernance.
Pour l’ancien chef du gouvernement, cette volte-face discrédite totalement Radio Télé Métronome. Il estime que le média « n’est ni audible ni digne de confiance » en raison de pratiques assimilées à du chantage et de la manipulation.
Ces accusations n’ont pas encore reçu de réponse officielle de la part de Radio Télé Métronome qui continue d’attaquer le CPT. Mais elles relancent le débat sur l’indépendance des médias en Haïti, dans un contexte politique déjà marqué par la méfiance et les querelles d’influence.
La Rédaction
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