La Cour supérieure du Québec a condamné, le mercredi 1er octobre, Gérald Nicolas à cinq ans de prison pour avoir facilité une activité terroriste en lien avec Haïti. Le juge canadien Louis Dionne a insisté sur la gravité des appels à la violence diffusés par l’accusé sur les réseaux sociaux.
Le jury avait reconnu l’homme coupable d’avoir quitté le Canada dans le but de renverser le gouvernement haïtien, en plus d’avoir envoyé du matériel logistique dans la région. Ces gestes ont été interprétés comme des actes préparatoires à une insurrection armée.
Les publications de Nicolas sur sa page Facebook « Diaspora en croisade » ont été jugées incendiaires et aggravantes par le tribunal. Le magistrat a souligné leur potentiel de radicalisation et leur large diffusion auprès du public.
La défense avait plaidé pour une peine légère, évoquant les intentions humanitaires de l’accusé. Le tribunal a rejeté cette lecture, estimant que les faits et les propos tenus en ligne contredisaient cette version.
Malgré la sentence, Gérald Nicolas a maintenu qu’il cherchait à aider son peuple, non à inciter à la violence. Son intervention finale devant le juge s’est transformée en un long plaidoyer sur ses motivations et sa vision pour Haïti.
La Rédaction
Laisser un commentaire