
Durant la période allant de juin à août 2025, l’insécurité armée s’est intensifiée dans les départements de l’Artibonite et du Centre. Cette dynamique violente a provoqué d’importants déplacements internes, touchant plus de 1,3 million de personnes.
Malgré l’ampleur des violences, les signalements d’incidents liés à l’accès humanitaire ont reculé, passant de plus de 200 à 101 cas recensés. Cette évolution intervient dans un contexte où les organisations ont revu leurs modalités d’intervention.
La diminution des activités sur le terrain, motivée par les menaces sécuritaires et la raréfaction des ressources financières, a directement contribué à cette baisse. De nombreux acteurs ont limité leurs déplacements et réorganisé leurs opérations pour réduire les risques encourus.
Les restrictions de circulation, les opérations de sécurité en cours et les attaques ciblées contre les équipes humanitaires demeurent des obstacles majeurs. Ces contraintes ont restreint la portée des interventions et limité la collecte d’informations sur les incidents.
En parallèle, la situation des services sociaux s’est détériorée : des établissements scolaires ont été convertis en refuges pour les déplacés et plusieurs centres de santé ont interrompu leurs activités. L’insécurité alimentaire s’est aggravée, en raison d’une hausse de 22 % des prix alimentaires et de difficultés d’accès aux zones de production agricole.
La Rédaction
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