La lourde défaite 3-0 d’Haïti face au Honduras expose les conséquences d’années de négligence dans le sport national. Ce résultat reflète des problèmes profonds que les messages de soutien officiels ne sauraient masquer.
L’absence d’infrastructures modernes limite la préparation de la sélection nationale. Les terrains d’entraînement et les équipements sont souvent insuffisants pour répondre aux exigences d’un football compétitif.
Le manque de centres de formation structurés entrave la détection et la progression des talents locaux. De nombreux joueurs évoluent dans des contextes précaires, loin d’un accompagnement professionnel.
Les autorités ont longtemps privilégié les déclarations à l’action concrète. Les investissements réels dans les programmes de développement sportif demeurent faibles et dispersés.
Cette faiblesse structurelle se traduit sur le terrain par un déficit d’organisation et de régularité. Face à une équipe hondurienne mieux encadrée, les Grenadiers ont peiné à rivaliser dans tous les compartiments du jeu.
Les réactions officielles après le match interviennent tardivement, une fois les dégâts visibles. Le problème central demeure l’absence d’une politique sportive ambitieuse et soutenue dans la durée.
La Rédaction
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