
La justice a ordonné lundi 10 novembre la libération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy sous contrôle judiciaire, après sa détention liée au procès sur le financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’entourage du garde des Sceaux a indiqué que ce dernier respecte les décisions rendues par les juridictions.
Lors de l’examen de la demande de mise en liberté, le parquet général avait soutenu la sortie de détention. Les magistrats ont jugé suffisantes les garanties de représentation présentées par l’ancien chef de l’État.
Parmi les trois personnes incarcérées à la suite du jugement en première instance, deux ont été libérées : Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer. Alexandre Djouhri reste détenu en raison d’un risque jugé élevé de fuite et de pressions.
Le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu l’ancien président Nicolas Sarkozy coupable d’avoir laissé ses collaborateurs solliciter un financement occulte auprès du régime de Mouammar Kadhafi pour la campagne présidentielle de 2007. La décision avait entraîné une condamnation à cinq ans de prison, dont une partie ferme, assortie d’un mandat de dépôt avec exécution immédiate.
Cette incarcération est intervenue malgré l’appel en cours. Elle constituait une première dans l’Union européenne concernant un ancien président de la République.
Lors de l’audience relative à sa demande de libération, Nicolas Sarkozy est apparu par visioconférence. Il a remercié le personnel pénitentiaire pour le traitement reçu durant sa détention.
L’ancien président a déclaré qu’il contestait les faits qui lui sont reprochés. Il a affirmé qu’il poursuivrait la procédure en appel.
La date précise du procès en appel doit être communiquée aux avocats dans les prochains jours. Des sources proches du dossier indiquent que cette information sera transmise jeudi.
La Rédaction

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