Mortalité inquiétante d’une cinquantaine de détenus dans les centres de détention haïtiens

Les prisons d’Haïti ont enregistré plus d’une cinquantaine de décès entre juillet et septembre 2025, selon le dernier rapport des Nations Unies. Les victimes auraient succombé à la faim, au manque d’eau et à l’absence de soins médicaux.

Les observateurs de l’ONU décrivent des conditions de détention contraires aux droits humains fondamentaux. Des cellules insalubres, surpeuplées et dépourvues d’aération mettent la vie des prisonniers en danger.

Haïti compte environ sept mille deux cents personnes incarcérées, dont la majorité attend encore leur jugement. Cette lenteur judiciaire prolonge les détentions préventives et contribue à l’aggravation des conditions sanitaires.

Les experts indiquent que la surpopulation résulte du dysfonctionnement du système pénal et du manque de ressources. Dans certains établissements, les détenus dorment debout, faute d’espace suffisant pour s’allonger.

Les décès recensés sont souvent liés à des infections évitables et à la déshydratation. Le rapport de l’ONU évoque aussi la corruption autour des fonds alloués à l’alimentation des prisonniers.

La situation sécuritaire du pays rend difficile toute amélioration rapide. Des attaques de gangs ont perturbé le fonctionnement de plusieurs prisons et favorisé des évasions massives.

La Rédaction

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