Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) a adressé une correspondance à l’inspecteur général en chef de la Police nationale d’Haïti (PNH), dénonçant les dérives de Justin Marc. L’organisation affirme que le directeur de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) falsifierait des rapports et orienterait les enquêtes à sa convenance.
Selon le RNDDH, ces pratiques perturbent le fonctionnement normal de la police judiciaire. Le réseau dénonce également une permissivité envers certains individus proches de gangs armés déjà sanctionnés.
Justin Marc est mis en cause pour sa gestion de dossiers liés au trafic de produits psychotropes. L’organisation lui reproche de protéger certains agents impliqués dans le vol et le détournement d’objets saisis.
Le RNDDH évoque également des soupçons de pots-de-vin visant à accélérer le traitement de dossiers de détenus. Ces agissements compromettent, selon lui, la neutralité et la crédibilité de la DCPJ.
Depuis sa prise de fonction, le 18 août 2025, plusieurs faits graves ont été recensés, notamment l’organisation de visites et l’immixtion dans des dossiers sans délégation légale.
Le réseau cite la visite controversée de l’ancien député Arnel Bélizaire à la DCPJ. Cette rencontre a été suivie d’un direct en présence de figures criminelles appelant à la révolution armée.
Le RNDDH pointe également des dossiers mal gérés, tels que la saisie de drogue sur l’île de La Tortue et les affaires impliquant le journaliste Guerrier Henri. L’organisation insiste sur la nécessité de protéger la DCPJ de toute instrumentalisation politique ou personnelle.
Elle appelle enfin l’inspecteur général en chef à diligenter une enquête et à transmettre ses conclusions au ministre de la Justice. L’objectif est d’engager un redressement immédiat et de restaurer la crédibilité de l’institution.
La Rédaction
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