
À la COP30 organisée à Belém, au Brésil, Haïti s’est joint aux petits États insulaires pour défendre leur survie face à la crise climatique. Ces pays insistent sur la nécessité de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 degré Celsius.
Haïti figure parmi les 39 membres de l’Alliance des petits États insulaires ayant porté cette revendication. La coordinatrice Toiata Apeluuili a rappelé que cet objectif constitue une condition essentielle pour les générations futures d’Haïti et des autres îles.
Les représentants haïtiens ont mis en avant les conséquences des ouragans et des glissements de terrain sur le territoire national. Les interventions ont souligné que les infrastructures côtières du pays subissent déjà de graves dégradations.
Le rapport des Nations Unies présenté à Belém mentionne Haïti comme l’un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles. Les scientifiques notent une intensification des tempêtes tropicales affectant directement la population haïtienne.
Haïti partage avec la Jamaïque et la République dominicaine les effets économiques dévastateurs des cyclones. En 2023, les dommages subis par Haïti ont représenté une part importante de son produit intérieur brut.
Lors des discussions, Haïti a appuyé les appels à renforcer les financements pour les pays vulnérables. Les délégations ont estimé que l’absence de soutien immédiat risquait d’aggraver la précarité des communautés haïtiennes.
Des manifestants ont tenté de perturber les travaux de la conférence où la délégation haïtienne était présente. Les autorités brésiliennes ont confirmé que la situation a été rapidement maîtrisée, sans incident majeur.
Les Nations Unies ont annoncé que la prochaine conférence sur le climat prendra en compte les besoins spécifiques d’Haïti. Ce suivi vise à garantir une action concrète pour protéger les îles menacées par la montée des eaux.
La Rédaction

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