Les agences des Nations Unies, la FAO et le PAM, ont publié un rapport alarmant sur l’aggravation de la faim dans seize régions du monde. Haïti figure dans la liste des zones où la situation est jugée extrêmement critique.
Le document, rendu public le 12 novembre 2025, évoque une urgence humanitaire d’ampleur mondiale. Des millions de personnes sont menacées par la faim dans des contextes marqués par la guerre, les crises économiques et le dérèglement climatique.
Selon les experts, la capacité d’intervention humanitaire est fortement limitée par le manque de financement. En octobre 2025, seuls 10,5 milliards de dollars avaient été mobilisés sur les 29 milliards requis pour répondre à la crise.
Cette pénurie de ressources a contraint les agences à réduire les rations et à restreindre les programmes de nutrition. Les conséquences se traduisent par une augmentation rapide des cas de malnutrition, notamment chez les enfants et les familles déplacées.
Haïti connaît une dégradation continue de sa sécurité alimentaire en raison de la violence des gangs et de l’effondrement économique. De nombreux foyers n’ont plus accès à un repas quotidien de manière régulière.
Les Nations Unies identifient également cinq autres pays dans la même catégorie d’alerte que Haïti : le Mali, le Soudan, le Soudan du Sud, le Yémen et la Palestine, où les conflits restent le principal moteur de la faim.
Les agences onusiennes affirment que l’aide alimentaire seule ne peut plus suffire à contenir la crise. Elles plaident pour un renforcement de la résilience, du soutien à la production locale et de la stabilité politique. Elles rappellent que la lutte contre la faim est désormais une question de sécurité mondiale.
La Rédaction
Laisser un commentaire