
Port-au-Prince s’est réveillée ce 17 novembre dans une atmosphère d’incertitude, après les menaces proférées par les gangs de la coalition « Viv Ansanm », à la suite d’opérations menées par la PNH dans le fief du gang 400 Mawozo.
Les communes de Delmas et de Tabarre sont les plus touchées par ce ralentissement des activités en ce début de semaine. Les établissements scolaires sont restés fermés, et le secteur informel s’est montré presque invisible dans les rues.
Très peu de détaillants ont été aperçus sur les trottoirs, aussi bien à Delmas qu’à Tabarre. Les camionnettes et les taxis-motos ont attendu une clientèle clairsemée, malgré les menaces.
Une présence policière notable a été enregistrée à Delmas, à divers points de contrôle installés dans des secteurs jugés sensibles.
Aucune autorité centrale n’a apporté de précisions sur un éventuel retour à la normale. Ni le Conseil présidentiel de transition ni la Primature n’ont fourni d’informations ou d’orientations aux citoyens.
Les écoles sont restées closes, tandis que le transport public a fonctionné à un rythme réduit. Plusieurs banques commerciales n’ont pas ouvert leurs portes en raison des risques de violences.
L’État n’a toutefois présenté aucune mesure concrète pour répondre à une situation sécuritaire instable qui façonne la vie quotidienne.
La Rédaction

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