
L’ancien Premier ministre Claude Joseph a exprimé son soutien à Fritz Alphonse Jean, récemment sanctionné par les États-Unis. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une ingérence étrangère dans les affaires politiques haïtiennes.
Dans un message publié le 25 novembre 2025, Claude Joseph rappelle ses critiques passées envers l’ouvrage économique de Fritz Jean. Il affirme néanmoins que la situation actuelle exige une solidarité au nom de la souveraineté nationale.
Joseph déclare avoir rencontré le Chargé d’Affaires américain pour lui faire part de son opposition au maintien du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Il lui aurait remis un document de trois pages détaillant les échecs du chef du gouvernement.
Selon lui, les pressions exercées par certaines ambassades sur les membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) sont inacceptables. Il estime que ces actions visent à empêcher la révocation d’un Premier ministre jugé inefficace.
Le chef du parti EDE affirme que ni lui ni sa formation politique ne céderont aux injonctions étrangères. Il considère que le gouvernement actuel et le CPT ont échoué et doivent être remplacés.
Les sanctions américaines contre Fritz Jean sont liées à des accusations de collusion avec des groupes armés. L’intéressé rejette ces allégations et les qualifie de représailles diplomatiques.
Lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince, Fritz Jean a évoqué des messages WhatsApp reçus de diplomates américains et canadiens. Ces messages contiendraient des menaces de sanctions en cas de poursuite de la procédure de révocation du Premier ministre.
Cette affaire relance le débat sur l’autonomie des institutions haïtiennes face aux puissances étrangères. Elle met en lumière les tensions entre les acteurs politiques locaux et les partenaires internationaux.
La Rédaction

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