Sanction américaine : l’Accord Montana attribue la crise actuelle à la rupture de l’accord du 3 avril par le pouvoir intérimaire

L’Accord Montana soutient que la mésentente entre le CPT, l’exécutif et la communauté internationale découle de la rupture de l’accord du 3 avril. Les signataires affirment que cette violation constitue la source principale des tensions institutionnelles actuelles.

Dans une note publiée le 26 novembre, ils accusent Fritz Jean d’avoir abandonné les organisations qui l’avaient appuyé lors de sa désignation. Ils déclarent qu’il aurait choisi de renforcer ses relations avec plusieurs représentants internationaux.

Pour Montana, ce changement d’orientation a modifié l’équilibre prévu dans le dispositif de transition. Ils estiment que cette décision a créé une fracture profonde entre les forces politiques engagées.

Les membres de Montana avancent que les partenaires étrangers privilégient systématiquement les figures politiques qui rompent avec les positions nationales. Ils ajoutent que ces acteurs extérieurs se détachent ensuite de ceux qu’ils avaient soutenus.

La note reproche également à la communauté internationale de maintenir une influence constante sur la gestion de la crise. Selon eux, cette dynamique complique davantage la gouvernance et la résolution des problèmes internes.

Le Bureau de Suivi de l’Accord (BSA) appelle à mettre un terme définitif à ce type de stratégies politiques. Il juge nécessaire que les acteurs haïtiens redéfinissent ensemble les priorités du pays.

L’Accord Montana affirme que le CPT et le gouvernement ont échoué et doivent se retirer. Il estime qu’un changement global est désormais incontournable pour rétablir la stabilité institutionnelle.

La Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *