
Le 1er décembre a été marqué par l’adoption en Conseil des ministres du décret électoral, désormais transmis pour publication officielle. Cette étape lance formellement le processus administratif devant conduire au prochain scrutin national, prévu par le Conseil électoral provisoire pour 2026.
La publication de ce texte permettra à l’institution électorale de communiquer le calendrier des opérations prévues. Ce document doit encadrer les phases techniques, organisationnelles et logistiques du processus.
Conformément aux usages administratifs, un arrêté de convocation du corps électoral devra suivre la publication du décret. Cet acte représente le signal légal ouvrant la préparation directe des opérations électorales.
L’échéance annoncée pour la tenue des élections reste fixée au 30 août 2026. Néanmoins, plusieurs voix internes à l’institution rappellent que cette date dépendra fortement de l’amélioration du contexte sécuritaire national.
Le pays fait face à une dégradation persistante de la sécurité dans de nombreuses zones. L’Artibonite, deuxième département du territoire, demeure particulièrement affecté par l’emprise de groupes armés.
Le retrait durable des forces de sécurité dans plusieurs communes accentue les difficultés d’accès et d’opérationnalité. Cette réalité met en lumière les obstacles logistiques majeurs pour l’organisation d’un scrutin national.
Malgré ces défis, les institutions poursuivent l’accomplissement des obligations administratives liées au cycle électoral. L’adoption du décret constitue ainsi un préalable nécessaire avant toute progression vers les étapes suivantes.
La capacité à mener à terme le processus dépendra de la stabilisation des régions les plus exposées et de la sécurisation des infrastructures essentielles. Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer la faisabilité des opérations prévues.
La Rédaction

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