
La rotation du personnel kényan déployé en Haïti doit débuter avec l’organisation du départ du dernier contingent de la Mission multinationale de soutien à la sécurité. Cette phase marque le début du retour progressif des équipes ayant servi dans plusieurs zones d’opération depuis un an en Haïti.
Une relève composée d’environ 170 agents doit rejoindre les bases haïtiennes afin de remplacer les premiers groupes rappelés à Nairobi. Ces policiers avaient été convoqués à l’école de formation du GSU pour recevoir les instructions finales avant leur déploiement.
Le retrait implique également une réorganisation interne sur le terrain, avec la relocalisation temporaire d’officiers postés au camp principal de Port-au-Prince. Ces derniers ont été redéployés à la base de Port-de-Paix pour assurer la continuité opérationnelle.
Les rotations visent principalement à éviter toute interruption des dispositifs sécuritaires mis en place contre les gangs armés. Selon des sources opérationnelles, cette stratégie permet de maintenir la stabilité pendant les phases de transit.
Le contingent kényan a travaillé au sein d’un dispositif initié après une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2023. Durant leur mission, les agents ont pris part à des patrouilles conjointes, à la protection d’installations sensibles et à des sessions de formation destinées à des unités haïtiennes.
Le retrait intervient alors que la nouvelle Force spécialisée de répression des gangs entre en vigueur. Cette structure doit prendre le relais pour poursuivre les opérations de sécurisation et accompagner les autorités haïtiennes dans la lutte contre la violence armée.
La Rédaction

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