Haïti sous l’emprise des gangs et en crise humanitaire, António Guterres exige un appui international renforcé

Lors d’un briefing au Conseil de sécurité des Nations Unies, António Guterres a décrit la situation en Haïti comme une crise majeure mêlant violences armées, déplacements forcés et effondrement des services de base. L’expansion des gangs continue de fragiliser l’ensemble du pays, en particulier la capitale.

La violence persistante a entraîné le déplacement interne d’environ 1,3 million de personnes, selon les données onusiennes. Ces mouvements de population s’effectuent dans un contexte d’insécurité généralisée et d’accès restreint aux services essentiels.

Les groupes armés multiplient les attaques contre les infrastructures civiles, affectant directement les établissements scolaires et sanitaires. Cette instabilité chronique limite la capacité de l’État à protéger les populations.

Sur le plan humanitaire, six millions d’Haïtiens nécessitent une aide immédiate pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. L’ONU classe Haïti parmi les pays les plus exposés à la faim et à l’instabilité.

Le financement de la réponse humanitaire reste largement insuffisant. Moins de 10 % des fonds requis pour l’année 2025 ont été reçus, compromettant la continuité des opérations d’assistance.

Le secrétaire général de l’ONU a plaidé pour un appui international renforcé, incluant des mesures de sécurité adaptées et un soutien à la mission multinationale. Il a également souligné l’importance de sanctions ciblées, d’un embargo effectif sur les armes et d’une action coordonnée contre les réseaux alimentant les groupes armés.

La Rédaction

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