Un groupe d’environ vingt policiers kenyans, déployés en Haïti dans le cadre d’une mission internationale, a décidé de quitter leurs postes, invoquant des retards dans le versement de leurs salaires et des conditions de travail jugées insatisfaisantes. L’information a été confirmée par plusieurs sources concordantes ce vendredi 6 décembre 2024.
Le mouvement de départ a débuté en octobre lorsque plusieurs membres ont exprimé leur intention de se retirer verbalement. Ils ont été invités à formaliser leur décision par écrit, ce qui a conduit à une série de démissions officielles. Trois lettres ont été soumises en octobre, suivies de quinze autres en novembre, incluant celles d’au moins cinq hauts responsables, dont un commandant d’unité ayant initié ce processus.
Les conditions de travail en question
Ces départs mettent en lumière les défis auxquels font face les policiers kenyans en Haïti, notamment le retard des paiements et des conditions professionnelles peu favorables. Pour ces agents, ces obstacles compromettent leur capacité à mener à bien leur mission, ajoutant une pression supplémentaire dans un environnement déjà complexe.
Une mission fragilisée
Ces démissions massives risquent d’affecter le bon déroulement de la mission kenyane en Haïti, un déploiement crucial dans un pays en proie à une crise sécuritaire sans précédent. Elles soulignent la nécessité pour les autorités kenyanes et les partenaires internationaux d’améliorer les conditions financières et logistiques afin de garantir la motivation et la sécurité des troupes engagées.
Un appel à l’action
Cette situation délicate constitue un signal d’alarme pour la gestion des missions internationales. Il devient impératif de répondre aux revendications des agents kenyans afin de préserver l’efficacité de cette opération et d’éviter de compromettre d’autres initiatives similaires à l’avenir.