La Plateforme RED dénonce l’usurpation de son nom dans une note publique

Dans un communiqué diffusé vendredi, la Plateforme Résistance Démocratique (RED) a formellement démenti son implication dans une note publique publiée le 13 décembre 2024, concernant la position des parties prenantes au consensus du 11 mars 2024 et à l’accord du 3 avril 2024.

RED affirme n’être ni signataire ni partie prenante de ce document et dénonce l’usage non autorisé de son nom dans cette démarche qu’elle qualifie de “grave et inacceptable“.

Pour clarifier la situation, RED rappelle les points suivants :

1. Composition et représentation officielle. Le Secteur auquel appartient RED est représenté au Conseil Provisoire de Transition (CPT) par le Conseiller-Président Smith Augustin. Il inclut également les entités EDE et COMPROMIS HISTORIQUE.

2. Autorisation exclusive accordée à Renald Lubérice. Depuis le communiqué du 11 septembre 2024, M. Renald Lubérice a été désigné comme le seul représentant habilité à signer au nom de la Plateforme, avec pouvoir de l’engager juridiquement et politiquement.

3. Sanctions disciplinaires internes.Le 17 septembre 2024, RED avait temporairement suspendu M. Jonas Coffy de ses fonctions. Le 12 novembre 2024, cette suspension a été suivie par sa radiation définitive. À cette occasion, la Plateforme avait également mis en garde contre tout usage frauduleux de son nom, de son entête ou de tout document officiel à des fins personnelles.

La Plateforme annonce en ce sens, qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne ou entité impliquée dans l’usurpation de son nom ou l’utilisation abusive de ses documents officiels.

RED a réitéré son engagement envers le peuple haïtien et invite les citoyens à faire preuve de vigilance face à de telles pratiques.

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