Une onde de choc s’est abattue sur Haïti après l’attaque tragique perpétrée le soir du 24 décembre contre l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (UEH). Cet acte de violence, marqué par la mort brutale d’un policier et de deux journalistes en service, a bouleversé la nation entière. Entre douleur, colère et indignation, le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, a pris des mesures pour honorer la mémoire des victimes, soutenir les familles endeuillées et garantir que justice soit rendue.
Ce qui aurait dû être une soirée de veille pour célébrer la paix et la fraternité en guise de Noël a viré au cauchemar lorsque des individus armés ont pris pour cible l’un des principaux centres hospitaliers du pays. L’attaque, d’une violence inouïe, a non seulement endeuillé des familles mais aussi mis à mal un espace dédié à la santé publique et à l’espoir.
Le Premier ministre, dans une déclaration empreinte d’émotion, a condamné cet acte abject. « Cet acte barbare plonge notre nation dans le deuil, mais aussi dans une détermination renforcée à lutter contre l’impunité et à défendre les valeurs de justice et de solidarité qui nous unissent », a-t-il déclaré.
Dès le lendemain de l’attaque, une délégation conduite par Me Axène Joseph, directeur de cabinet du Premier ministre, s’est rendue auprès des blessés pour leur témoigner le soutien de l’État et évaluer leurs besoins.
Conscient de l’ampleur du drame, le gouvernement a annoncé une série de mesures concrètes pour venir en aide aux victimes et à leurs familles :
Prise en charge des frais médicaux des blessés, assurant ainsi des soins adéquats et rapides pour tous ceux touchés par cette tragédie.
Organisation et financement des funérailles des trois victimes, en hommage à leur courage et à leur dévouement.
Soutien matériel et psychologique aux familles endeuillées, avec une attention particulière portée à leur dignité et à leur résilience.
Ces engagements visent non seulement à apaiser la douleur immédiate des familles, mais aussi à envoyer un signal fort de la solidarité nationale face à l’adversité.
Une promesse de justice
La lutte contre l’impunité est au cœur des priorités du gouvernement. Le Premier ministre a donné des instructions claires aux forces de l’ordre et aux institutions judiciaires pour que les auteurs de cette attaque soient identifiés, poursuivis et traduits en justice. « L’impunité n’a pas sa place dans une société qui aspire à la paix et à la justice », a martelé Alix Didier Fils-Aimé.
Au-delà des mesures immédiates, cet événement tragique est aussi un rappel douloureux des défis auxquels Haïti est confrontée. Dans un contexte de tensions et d’insécurité croissantes, le gouvernement appelle à l’unité nationale.
« Nous devons rester debout, solidaires et déterminés. C’est ensemble que nous pourrons surmonter ces épreuves et construire une nation plus forte », a indiqué le Premier ministre.