Nomination de Patrick Pélissier comme ministre de la Santé Publique par intérim

Par un arrêté officiel signé par le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé et approuvé par le Conseil Présidentiel de Transition, le citoyen Patrick Pélissier, déjà en poste comme Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, a été nommé le 25 décembre, Ministre de la Santé Publique et de la Population à titre intérimaire.

Cette décision intervient à la suite d’un drame à l’hôpital général où plusieurs victimes ont été recensées. Patrick Pélissier cumule désormais les portefeuilles de la Justice et de la Santé, deux secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Le texte de l’arrêté, publié dans le journal officiel de la République, Le Moniteur, précise que cette nomination est effective immédiatement et a été rendue publique conformément aux dispositions légales en vigueur.

Le 24 décembre 2024, une attaque perpétrée par des gangs armés à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) a tragiquement entraîné la mort de deux journalistes et d’un policier, et blessé plusieurs autres personnes.

Cette attaque est survenue lors d’une tentative de réouverture de l’hôpital, fermée en raison de l’insécurité croissante dans la région à l’initiative du désormais ex ministre de la santé. La réouverture, perçue par certains comme précipitée, a été critiquée pour son manque de préparation face aux menaces sécuritaires.

En réaction à ce drame, le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le Conseil Présidentiel de Transition, a donc révoqué le ministre de la Santé publique et de la Population, le Dr Duckenson Lorthé Bléma, le tenant responsable de l’échec de cette opération. Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Patrick Pélissier, a été nommé pour assurer l’intérim jusqu’à la désignation d’un nouveau titulaire du MSPP.

Ce drame met en lumière les défis sécuritaires auxquels Haïti est confrontée, notamment l’influence croissante des gangs armés entravant l’accès aux services essentiels. Il souligne également la nécessité d’une coordination accrue entre les autorités sanitaires et les forces de sécurité pour assurer la protection des infrastructures critiques et de la population.

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