Dans la nuit du 7 au 8 mai 2025, des membres du regroupement armé Viv Ansanm ont attaqué la concession Automeca, située sur la route de l’aéroport à Port-au-Prince. Les assaillants ont pillé les locaux avant d’y mettre le feu, réduisant en cendres plusieurs véhicules neufs. À l’aube, il ne restait que des carcasses calcinées.
Automeca était l’un des plus anciens concessionnaires automobiles du pays. Son emplacement stratégique et sa réputation en faisaient une référence dans le secteur. L’attaque de cette institution s’ajoute à la série d’agressions ciblées contre les entreprises privées depuis l’intensification de la crise sécuritaire dans la capitale.
Aucune intervention policière n’a été signalée durant ou après les faits. Pourtant, les autorités n’ont toujours pas réagi contre Viv Ansanm, malgré sa désignation officielle comme regroupement terroriste par les États-Unis.
Cette désignation ne semble pas avoir eu d’impact concret sur le terrain. Les groupes armés continuent d’agir en toute impunité, souvent en plein centre urbain.
Ce nouvel épisode soulève une fois de plus des questions sur l’inaction des autorités. Pendant que Port-au-Prince brûle, les responsables politiques restent silencieux. En attendant des réponses, c’est une autre entreprise qui disparaît sous les flammes — et, avec elle, une part de l’économie nationale.
La Rédaction
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