
Le Cabinet Blaise, représenté par Maître Guerby Blaise, a formalisé une requête auprès du Parquet de Port-au-Prince en faveur de Monsieur Stephane Vincent. Ce dernier, propriétaire dûment identifié, a appris par voie de presse qu’un rapport de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), le mettant en cause, avait été transmis aux autorités judiciaires le 8 mai 2025. Face à cette situation, ses avocats sollicitent des clarifications sur les charges retenues contre lui avant toute éventuelle poursuite.
Selon les avocats, l’enjeu principal de cette requête repose sur le respect des droits fondamentaux garantis par des conventions internationales. L’article 14-3 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que l’article 8.2 de la Convention américaine relative aux droits de l’homme soulignent l’importance d’une information claire et détaillée sur les accusations portées contre tout individu mis en cause. Maître Blaise insiste sur ces principes afin que son client puisse préparer sa défense de manière adéquate, conformément aux exigences du droit international.
Dans cette démarche, les avocats de Stephane Vincent réclament un accès aux éléments incriminants avant toute transmission du dossier au Cabinet d’instruction. Ils invoquent les dispositions du Code d’instruction criminelle haïtien qui confèrent au Parquet l’opportunité d’examiner la pertinence des poursuites.
Cette étape préliminaire est jugée essentielle afin d’éviter toute atteinte au principe de présomption d’innocence et de garantir un procès équitable, souligne le Cabinet Blaise.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large où les procédures judiciaires, notamment celles liées aux affaires de corruption, suscitent des préoccupations quant à leur conformité aux normes internationales. Le respect des droits de la défense et la transparence des démarches judiciaires sont essentiels à la préservation de l’État de droit. Le Cabinet Blaise insiste ainsi sur la nécessité de garantir ces droits fondamentaux à chaque étape de la procédure.
La requête adressée au Commissaire du Gouvernement vise donc à obtenir des précisions sur les accusations formulées contre Stephane Vincent.
La Rédaction
Laisser un commentaire