Dans un communiqué, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a vivement condamné l’agression d’un policier EDUPOL, qui a giflé un enseignant lors des célébrations de la fête du Drapeau dans la cathédrale de la ville du Cap-Haïtien.
Selon le ministère, cet acte a un impact négatif sur l’ensemble du corps professoral et met en lumière une tendance inquiétante : l’inaction face à la violence qui touche même les acteurs clés du progrès éducatif.
Le MENFP exhorte les autorités à prendre des mesures pour garantir la protection des enseignants et éviter que de tels actes ne se reproduisent.
Le ministère exige une enquête pour poursuivre les coupables de cette agression, qui illustre la précarité dans laquelle évoluent les professeurs au quotidien. Une situation qui ne fait qu’aggraver la crise du système éducatif et ralentir les avancées vers une société mieux formée et plus consciente de ses défis.
Sans un cadre stable et sécurisé pour les éducateurs, les jeunes Haïtiens continueront à subir les conséquences d’un système affaibli et dysfonctionnel.
Si la violence et l’impunité restent la norme, il sera difficile de garantir un avenir meilleur. Un engagement collectif est plus que jamais nécessaire pour protéger l’éducation et restaurer l’ordre social indispensable à toute nation soucieuse de son développement.
La Rédaction
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