
La rentrée scolaire 2025–2026 en Haïti est officiellement programmée pour le mercredi 1er octobre, selon un communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP). Cette date marque le début d’une nouvelle année académique, encadrée par une série de mesures organisationnelles et pédagogiques.
Le MENFP espère structurer le parcours des élèves dans un contexte national complexe où des écoles sont déplacées, d’autres cessent de fonctionner, leurs bâtiments sont brûlés, des milliers quittent l’école en raison de la violence. Ces annonces surviennent à un moment où le ministre de l’Éducation a révélé que l’école en Haïti est « kraze », alors qu’il est lui-même chargé d’en assurer la bonne marche.
Le MENFP prévoit 186 jours de classe répartis sur l’année, avec un total de 844 heures pour le préscolaire, 930 heures pour l’enseignement fondamental et 1116 heures pour le secondaire. Cette répartition horaire vise à garantir une couverture pédagogique adaptée aux exigences de chaque niveau d’enseignement.
Dans le cadre de la feuille de route gouvernementale, le ministère annonce des actions prioritaires pour soutenir les écoles en difficulté, notamment dans les départements de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite. Ces mesures incluent un accompagnement ciblé des établissements publics et privés confrontés à des contraintes structurelles et sociales.
Selon le MENFP, l’objectif est de renforcer l’accès à l’éducation dans les zones les plus vulnérables, en réduisant les disparités territoriales et en favorisant une scolarisation équitable. Le ministère insiste sur l’importance d’un appui coordonné pour répondre aux besoins urgents du système éducatif.
Le MENFP informe qu’il poursuit également plusieurs chantiers de réforme, dont la modernisation des programmes, la formation continue des enseignants, l’extension des cantines scolaires et la distribution du « Liv unik ». Il prévoit aussi la récupération des sites scolaires occupés par des déplacés internes.
Pour assurer la réussite de l’année scolaire, le ministère déclare qu’il mise sur la collaboration entre les institutions publiques, les partenaires sociaux et les associations syndicales.
La Rédaction