Le CEP change de président sans savoir comment les élections vont se tenir sans sécurité

La nomination de Jacques Desrosiers à la tête du Conseil électoral provisoire (CEP) survient alors que le pays s’enfonce dans une crise sécuritaire sans précédent. Pourtant, aucune mesure concrète n’a été annoncée pour garantir la tenue d’élections dans un tel contexte.

En promettant transparence et rigueur budgétaire, Desrosiers semble ignorer le principal défi : l’absence d’un environnement sécurisé pour organiser des scrutins crédibles. Les discours ne suffisent pas face à une réalité marquée par la violence armée et l’effondrement des institutions.

Le CEP, déjà discrédité aux yeux d’une grande partie de la population, tente de se refaire une image sans avoir réglé les problèmes de fond. Changer de président ne règle pas la question centrale de la faisabilité des élections.

Cette transition à la tête du Conseil paraît davantage symbolique que stratégique. Aucun plan détaillé n’a été présenté pour surmonter les obstacles logistiques et sécuritaires.

Dans ce contexte, l’annonce de Jacques Desrosiers sonne comme un exercice de communication plutôt qu’un véritable tournant politique. Sans solutions concrètes, le CEP risque de rester une institution paralysée face aux réalités du terrain.

La Rédaction

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