
Dans une note tôt ce lundi 20 octobre, les policiers kenyans de la mission multinationale (MSS), transférés sous le mandat de la Force Suppression des Gangs (GSF), informent avoir mené des opérations conjointes avec la PNH et les FAD’H dans l’Artibonite pour reprendre le contrôle de la route stratégique reliant Petite-Rivière, Liancourt et Pont-Sondé.
Selon les responsables, ce déploiement a également permis d’acheminer du matériel et des effectifs vers Saint-Marc afin de consolider la présence sécuritaire dans la région. Ils expliquent que les forces conjointes ont résisté à des attaques ciblées et ont sécurisé le passage des véhicules blindés vers les commissariats environnants.
Au cours des opérations, plusieurs obstacles ont été retirés sur la voie principale. Des individus armés avaient creusé des fossés et utilisé des bâtiments en hauteur pour lancer des projectiles incendiaires, avant d’être repoussés par le BIM et l’UTAG.
Ces formes de communication sont les mêmes que celles poursuivies par la mission multinationale : communiquer pour changer le narratif d’échec, alors que les gangs continuent de terroriser la population et de mettre les forces de l’ordre en déroute. Aucun résultat concret n’est observé jusqu’à présent ; au contraire, la population de l’Artibonite continue de fuir face aux attaques des gangs, perdant leurs jardins de riz.
Le GSF a précisé qu’aucune perte humaine kényane n’a été enregistrée. L’institution a exprimé sa reconnaissance envers les citoyens qui ont facilité les interventions dans la zone.
Dans la capitale, des patrouilles coordonnées ont eu lieu de jour comme de nuit dans plusieurs quartiers, dont Furcy, Taras, Pacot et Bellevue. Cependant, l’Organisation des Nations Unies alerte sur la menace que la capitale tombe entièrement sous le contrôle des gangs, mettant en question l’efficacité de l’ancienne mission multinationale et de la nouvelle Force Suppression des Gangs.
Dimanche 19 octobre, des alertes en provenance de Turgeau ont fait mention d’une progression des gangs dans cette zone de la capitale. Après Carrefour-Feuilles et une partie de l’avenue Christophe, les gangs poursuivent leur avancée sous les yeux impuissants des forces de l’ordre.
Selon la Force Suppression, les actions des forces de sécurité du pays visaient à perturber les activités des groupes armés, à protéger les points stratégiques et à assurer la continuité des flux logistiques. Elle a réaffirmé sa détermination à poursuivre ces opérations conjointes jusqu’au rétablissement durable de la paix et de la sécurité.
La Rédaction
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