Port-au-Prince : les femmes en première ligne face à l’insécurité

Dans la capitale haïtienne, la violence quotidienne plonge de nombreuses femmes dans une détresse profonde. Les affrontements entre gangs armés et forces de l’ordre transforment leur existence en un combat permanent pour la survie.

Dans les rares refuges improvisés, l’espoir de sécurité se mue souvent en cauchemar. Faute d’aménagements et de dispositifs de protection, ces lieux d’accueil exposent encore femmes et fillettes à des agressions sexuelles et à d’autres formes d’exploitation.

Face à cette réalité, l’organisation féministe Kay Fanm intensifie ses actions. En septembre et octobre 2025, elle organise des ateliers où 111 femmes partagent leurs expériences, découvrent leurs droits et s’initient aux principes de l’intervention féministe.

Cette initiative bénéficie du soutien fidèle du Comité de Solidarité Trois-Rivières, basé au Québec. Ensemble, les deux partenaires offrent un espace d’entraide et de reconstruction à des victimes trop souvent oubliées.

Kay Fanm insiste sur un point essentiel : toutes les victimes, quel que soit le contexte de l’agression, reçoivent la même attention et le même accompagnement. Son objectif demeure de redonner dignité et voix aux femmes meurtries par l’insécurité.

La Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *