
Le Guatemala s’apprête à envoyer, dès janvier 2026, un contingent militaire de 150 soldats en Haïti. Cette mission s’inscrit dans le cadre de la Force de Répression des Gangs (FRG), initiative soutenue par les États-Unis et le Panama pour remplacer la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS).
Parmi les recrues, figurent 19 jeunes femmes âgées de 18 à 22 ans, formées au combat rapproché dans la caserne Mariscal Zavala. Le colonel Luis Alfredo Sáenz a confirmé que ces militaires sont prêts à intervenir dès que l’ONU officialisera leur intégration.
Ce déploiement vise à renforcer les efforts internationaux pour contenir les violences des gangs armés, qui contrôlent jusqu’à 80 % de Port-au-Prince. Le président guatémaltèque Bernardo Arévalo a souligné l’engagement de son pays pour la paix régionale lors d’une réunion de l’ECOSOC à New York.
Les soldats guatémaltèques se présentent comme des « ambassadeurs en uniforme » et des « soldats d’espoir ».
Ce déploiement, encore en attente d’une validation officielle par l’ONU, illustre l’engagement croissant des pays d’Amérique centrale dans les opérations de sécurité régionale. Le contingent guatémaltèque, jeune et mixte, pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation d’Haïti, à condition que les garanties institutionnelles et logistiques soient pleinement assurées.
La Rédaction
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